
Période troublée pour l’auteur de ce blog : erratisme,
déménagement et peu d’accès à Internet expliquent un long silence. La rentrée
prochaine me trouvera en Espagne, et ce seront d’autres images qui viendront
alors –Dieu voulant- illustrer les réflexions de ce carnet de bord où
s’échouent prières et coups de cœur spirituels.
Dans l’attente, ces dernières journées du mois d’août
à Lisbonne sont marquées du sceau de la saudade, cette nostalgie pas forcément
triste mais bien imprégnante !
C’est un pas dans la foi, sans que le chemin soit
évident qui m’attend. Mais ce pas est décisif, il s’effectue avec la
joyeuse certitude qu’Il est là, tous les jours jusqu’à la fin du monde (Mat 28
:20). Le Christ avec nous, dans les rencontres et les joies, dans les séparations
et les bourrasques, que la barque tangue ou qu’elle file droit avec le vent en
poupe.
La photo qui illustre ce propos résume l’image que
j’emporterai de la capitale portugaise, dominée par la statue de Cristo Rei, au
bout du pont appelé « 25 avril » devenu pour la circonstance métaphore et même
projet de vie.
Il m’a été doux d’habiter une ville surmontée d’une
pareille icône, doux de savoir chaque jour que Christ est le vrai et seul pontife,
au sens de constructeur de pont, car son Sacrifice nous permet de
gagner les rivages de Son Royaume.
Comme sur cette image, la brume ne permet pas de
contempler tous les détails du chemin qu’il faut emprunter. Mais la certitude
que Jésus attends de l’autre côté du pont est remplie de promesses et rend le
pas du pèlerin assuré.
Je souhaite à tous les lecteurs de ces lignes
d’approfondir cette réalité pour la rentrée, qu’elle soit précédée ou non d’un
de ces grands changements qui nous font progresser sur les chemins de la
confiance.
Qu'elle nous prépare au détachement qu’il faudra bien
rendre un jour effectif, quand l’autre rive du pont à emprunter ne sera déjà
plus de ce monde.