«Qui prie, se sauve certainement; qui ne prie pas se damne certainement» Saint Alphonse-Marie de Liguori
mardi 23 mars 2010
samedi 20 mars 2010
Pour qu'il siège parmi les princes

De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes (Ps 112 : 7)
Le carême est cette
période privilégiée où nous pouvons, par la médiation, la prière, l’aumône,
secouer la poussière qui nous colle à l’âme avec l’aide de Dieu. Nous y sommes
tombés tous solidairement avec Adam, qui était argile animée par le Souffle de
Dieu, et par sa chute a vu le pourcentage de poussière de son être croître dans
des proportions alarmantes. Mais aussitôt que l’homme tomba, Dieu lui fit la
promesse de son relèvement.
Le psaume 112 célèbre cette promesse
et donne des détails passionnants, à lire sur plusieurs niveaux, polyphonie
harmonieuse et paisible où s’entendent les voix de la terre, du Ciel, et du
dessein de Dieu.
Le premier sens est littéral : l’homme
est le faible par excellence, celui qui, mû par la force de la gravité, est
toujours est attiré par le bas, la poussière, la terre d’où il fut tiré. Dieu,
inlassablement, l’aime, ce qui lui permet, s’il en a le souhait, de se relever.
A nouveau debout il peut retrouver la position de prière, les bras tendus vers
le Ciel qui sera, il le sait malgré ses débilités, sa patrie pour toujours.
C’est là qu’il siègera parmi les princes, les « premiers » au sens strict,
c’est à dire les anges, créés avant l’homme, et surtout avec le Prince de paix,
le Roi des Rois, Jésus Christ Notre Seigneur.
Dans une perspective mystique on
trouvera encore bien des beautés - sources d’émerveillement -dans ces versets.
En ces jours de mars, on se souvient
de Joseph, charpentier de Nazareth, que l’Evangile mentionne comme un
descendant de David en Mat 1 : 16 : Jacob engendra Joseph,
l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.
Joseph et Marie, de la lignée de
David, le roi-prophète étaient des princes. Leur compagnie est quotidienne pour
le croyant par la prière et la contemplation. Marie nous donne accès à Jésus
autant de fois que nous le lui demandons, elle nous Le donne en nous disant
comme à Cana « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jean 2, 5).
Ainsi, sans mystères ni miracles tonitruants, nous nous retrouvons dans le
Royaume dès cette vie, siégeant au milieu des princes, redevenus princes nous-mêmes
après avoir retrouvé notre noblesse, nous qui sommes fils de Dieu et non pas du
Néant, de l’évolution absurde et aveugle ou du hasard.
On trouvera encore dans la voix
liturgique des résonances de ces versets : de la poussière de son péché, triste
flamme bien vite éteinte qui ne laisse que cendre et mort, l’homme est relevé
par la main bienveillante de Dieu et sa propre volonté qui sait que Dieu n’est
que pardon, pour être placé dans la compagnie des princes. Ce miracle
intervient pour le chrétien autant de fois qu’il assiste à l’eucharistie. C'est
le lieu où sa condition finie devient infinie en Dieu qui l’admet à son
sacrifice en présence de la Cour céleste. Tout entière émerveillée, elle
assiste à ce don capable de redire au Père dans les mêmes termes
l’offrande totale du Fils à la Croix.
Libellés :
Eucharistie,
Jean 2 :5,
Joseph,
Marie,
Ps 112 :7
jeudi 18 mars 2010
samedi 13 mars 2010
Cette huile fait de nous des princes

J+M
Le fait est là, humble et inexplicable. La presse le rapporte abondamment : d’une icône
représentant la Vierge Marie suinte de l’huile à Garges-lès Gonesse en région
parisienne. Les commentaires des lecteurs visibles sur les éditions en ligne
des journaux expriment dans leur grande majorité incrédulité et sarcasme, ils
constituent une manifestation épidémique plus qu’épidermique, un prétexte à l’expression
de la sévère christianophobie de cette époque.
Ce qui est frappant dans ce concert
c’est l’incompréhension. L’idée même qu’une icône puisse représenter- et encore
plus émettre- quoi que ce soit indigne ces contempteurs, qui saisissent
l’occasion pour manifester avec une mâle assurance leurs certitudes
inexpugnables. Quand celle-ci fait défaut, c’est l’insulte, la comparaison
scatologique, la provocation gratuite. Encore une occasion de perdue pour eux
de se remettre en cause et de faire preuve de cet esprit critique qu’ils
recommandent furieusement aux autres.
Pourtant, il y a beaucoup à apprendre
de cette petite icône de papier collée sur du bois, pour peu que l’on soit
capable une certaine curiosité et non pas agité de convictions antichrétiennes
pavloviennes.
Avant tout, il est bon de garder à
l’esprit ce que représente l’icône. Hergé par la voix de son capitaine Haddock,
au verbe haut a jadis remis en selle le mot iconoclaste et c’est heureux car ce
terme bariolé est riche d’enseignements.
Les iconoclastes
s’opposaient pour des raisons scripturaires à la représentation du Christ et
des saints. Ils furent déboutés lors du second concile de Nicée en l’an 787 au
motif que si le Christ s’est incarné, il est possible de représenter
physiquement le Fils de Dieu, et de peindre les saints. Les ennemis des icônes
n’ont malgré tout jamais cessé leurs offensives contre ces images vénérées en
leur qualité de fenêtres ouvertes sur l’Invisible. Le culte qui est rendu ne
s’adresse pas à elles (ce ne sont pas des idoles) mais à la Personne céleste
qu’elles représentent. Leur fonction est essentiellement liturgique.
A ce titre, de pieuses traditions
rapportent de tout temps que des icônes ont servi à la transmission de messages
aux fidèles.
Ces messages sont essentiellement
d’ordre symbolique, car s’ils peuvent avoir une vocation locale leur portée est
universelle.
Les larmes, les parfums, les baumes,
et même le sang comme à Syracuse où une image de la Vierge pleure régulièrement
sont des symboles universels dont la compréhension est immédiate. On pourrait
écrire des volumes entiers sur ces manifestations, mais est-ce bien nécessaire
? Le peuple de Dieu ne s’y trompe pas, comme le montre sa réponse fervente.
Seul les ignorants et les audacieux se contentent de nier sans examen, pétris
de certitudes et mus par le même esprit de dérision qui accable les miracles de
Lourdes par exemple d’un mépris souverain.
Mais personnellement cette huile qui
suinte dans une famille chrétienne de la banlieue parisienne me réjouit, et j’y
vois dans les vacarmes assourdissant des catastrophes et des crises dont
l’actualité est si friande une des rares bonnes nouvelles qui mérite d’être
rapportée et commentée, un peu comme une fleur délicate qui aurait poussé entre
les pavés gris dont notre quotidien (et l’enfer peut être au bout du compte)
sont pavés.
C’est pourquoi, dans le but annoncé de
ce blog qui est de prier, de respirer et de vivre, je ne me priverai pas du
bonheur de respirer cet effluve peut-être venu du ciel, d’en rechercher le sens
et les vertus, et d’inviter mes lecteurs à un pèlerinage du côté de l’Eden,
lieu de la rencontre avec Dieu qui est si près, si proche que le voile qui nous
en sépare devint de plus en plus ténu.
Une promenade rapide dans le jardin
biblique nous montre diverses valeurs attribuées à l’huile, toutes bonnes à
prendre. Je n’en retiendrai que douze, car ce chiffre est lui aussi symbolique,
et je crois fermement que l’huile est plus que jamais nécessaire à cette époque
marquée par l’ivresse de la déconstruction mais surtout meurtrie et laissée au
bord de la route par toutes sortes de vendeurs d’idéologies plutôt frelatées.
Ne sommes-nous pas grâce à tous ces
libérateurs des avatars de cet homme dépouillé par les bandits qui descendait
de Jérusalem à Jéricho, et qui avait pour guérir besoin de l’huile et du vin
que seul le Bon Samaritain – Le Christ lui-même, bien sûr- pouvait appliquer
sur ses plaies.
Car qu’est-ce que l’huile, si ce n’est
l’élément essentiel pour la confection du baume ?
Le Baume le plus précieux est celui du
Salut qui a été versé par le Sauveur au Jardin des Oliviers. La simple mention
des Oliviers renvoie à la valeur symbolique de cet arbre dont s’écoule cette
huile de joie destinée à rayonner sur le front des rachetés du Seigneur, comme
l’annonce le Psaume 23. Toute la Bible converge vers cette Bonne et Unique
Nouvelle : Dieu nous crée et nous sauve en permanence. Qu’elle soit préfigurée
dans l’Ancien Testament ou accomplie dans le Nouveau, cette nouvelle en informe
chacune des pages.
Et ce baume est annoncé dès les
origines, figuré de façon très spéciale par la Vie Fraternelle qui indique la
paix et l’harmonie du paradis.
Oh! qu'il est agréable, qu'il est doux
pour des frères de demeurer ensemble!
C'est comme l'huile précieuse qui,
répandue sur la tête,
Descend sur la barbe, sur la barbe
d'Aaron,
Qui descend sur le bord de ses
vêtements.
Le Psaume 133 (Cantique des montées)
donne une image exubérante et conviviale de cette joie en l’associant à l’huile
qui dégouline sur la barbe d’Aaron, le frère de Moïse qui accompagna l’exode
des hébreux. A ce titre elle est sacerdotale et signe de cohésion. Cette
onction unit dans la joie une communauté autour de son prêtre pendant un long
voyage initiatique comparable à la vie même, quelle belle image de l’Eglise
préfigurée dans cette famille réunie pour un pèlerinage sous l’autorité d’un
chef qui conduit dans la joie les exilés vers leur patrie future ! Le besoin de
ce baume se fait chaque jour sentir de façon plus poignante. Une goutte
symbolique surgit dans une famille chrétienne près de Paris ? Merci Marie !
C’est précisément ce dont nous avions besoin ! Le résultat, rapporté par une
presse hostile mais médusée est que des chrétiens de toute confession accourent
ensemble à Garges-lès Gonesse, sans parler de ceux qui ne croient pas et de
ceux qui n’ont pas de religion. Tous repartent émerveillés. Cette huile est
pour eux, et donc aussi pour nous, signe du Royaume.
Royaume qui s’instaure aussitôt que le
Culte de louange et de reconnaissance est établi dans le sanctuaire des cœurs.
On en voit l’image dans les nombreuses mentions de l’huile cultuelle rapportées
par la Bible. Ainsi....
"le chandelier d'or pur, …. les
lampes préparées, tous ses ustensiles, et l'huile pour le chandelier" (Exode
39-37)
Dans les livres de l’Exode et du
Lévitique une double valence est accordée à l’huile : culte et bénédiction.
Le Culte à rendre à Dieu est
représenté par les chandeliers d’or qui seront garnis d’huile consacrée. Cette
prescription engage de son côté Dieu qui la rétribue en bénédictions pour son
peuple. Cette huile qui sert à éclairer le sanctuaire apparaît comme la
diffraction de la sainte présence de Dieu, la Sherina, ce qui
l’ennoblit et la divinise. Or c’est exactement ce à quoi nous sommes nous-même
appelés. Nous sommes, par l’effet du Salut accordé par le Sauveur, devenus
nous-mêmes Temples, (1Co 6 :19) et cette huile est le Saint-Esprit lui-même
qui nous arrache à notre condition de pécheurs et nous divinise. C’est Lui en
effet qui nous fait passer des ténèbres du péché à son admirable Lumière.
La Lampe des vierges sages
On retrouve encore de l’huile dans la
parabole bien connue des vierges folles vs les vierges sages. On sait que les
vierges sages ont veillé pour attendre l’Epoux, le Bien Aimé, celui qui doit,
in fine, épouser splendidement et pour l’éternité nos âmes. C’est l’huile
qu’elles ont accumulée dans leur lampe qui les distingue des étourdies, vierges
follettes qui n’ont pas su trouver ce précieux combustible dans lequel on a vu
le signe des vertus, du baptême, ou encore des œuvres de foi. Personnellement
je préfère, suivant en cela la spiritualité de nos frères orthodoxes, y voir
une représentation de l’effusion du Saint-Esprit. S’il est nécessaire pour le
salut que le doux hôte de nos âmes –souvenons-nous que la liturgie appelle «
onction céleste le Saint-Esprit » - remplisse lui-même notre lampe, on comprend
mieux l’urgence de la manifestation de Marie, qui symboliquement implore pour
nous cette chrismation.
Et bien sûr la contemplation du
mystère du mariage mystique des âmes avec leur Dieu convoque aussitôt dans le
cœur du croyant le texte sponsal par antonomase, celui du Cantique, qui s’ouvre
sur une déclaration sans équivoque : « Ton nom, une huile parfumée qui
se répand (Ct, 1 : 3) ».
Oui, notre secours est dans le nom du
Seigneur, ce Nom au-dessus de tout Nom, que nous avons plus que jamais, en
cette époque guettée par la déchristianisation, besoin de proclamer, d’invoquer
et de chérir.
L’huile, comme c’est le cas à
Garges-lès-Gonesse provoque parfois d’extraordinaires surprises. Comme Saul,
parti chercher ses ânesses qui s’étaient échappées reçut l’onction du prophète
pour … régner sur Israël, combien partent vaquer à des soucis pas toujours
essentiels avant de recevoir de Dieu un signe merveilleux et inattendu qui les
instaure ou les restaure dans leur dimension de fils, de prêtres, de prophètes
et de … rois ?
Samuel prit une fiole d'huile, qu'il
répandit sur la tête de Saül. Il lui donna un baiser, et dit : l'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois le
chef de son héritage ?
Car il y a une dimension sacrée et
royale dans l’onction chrismale, et même si c’est de confuse façon, tout cœur y
aspire. La nostalgie du Royaume est en effet profondément inscrite dans nos
gènes spirituels. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, et capable de
Dieu, il arrive à l’homme de se souvenir de cette lignée et de dire, comme
l’enfant prodigue, « oui, je me lèverai, et j’irai vers mon Père »
Depuis Sarepta, on sait que cette huile est inépuisable, aussi
inépuisable que nos besoins. (1Rois 17, 8-15)
Elie a trouvé aux confins de Tyr et de
Sidon une veuve assez généreuse malgré son dénuement pour partager avec lui ce
qu’il lui restait de provisions (de l'huile et de la farine) avant de mourir de
faim.
Cette veuve, claire image d’une
humanité dépouillée de ses richesses par la convoitise et le manque de
solidarité, s’apprête à mourir quand survient l’homme de Dieu. De cette
rencontre, de la foi qui jaillit naît la vie, et la vie en abondance : non
seulement elle ne mourut pas, mais elle put manger avec son fils et le prophète
pendant un an du contenu de ses cruches devenues cornes d’abondance. Quel
programme pour une époque où, dépouillés de notre dignité d’enfants de Dieu,
roués de coups et meurtris par tant de pseudo-libérateurs ou, pire encore, par
un relativisme desséchant, nous sommes prêts à mourir de froid et de tristesse
loin de notre héritage !
L’huile devenue abondante sauve
clairement cette habitante de Sarepta. Son fils qui retrouve la vie marque la
pérennité de la bénédiction reçue.
Aujourd’hui, cette même huile sourd
d’une icône de la Vierge Marie, elle a pour vocation de nous arracher à la mort
spirituelle clamée, martelée haineusement par les voix des prétendues
"lumières" mais en aucun cas inéluctable. La faim, la soif, la
solitude - terribles miroirs que nous tend l’ennemi pour nous arracher à la
paix de l’âme et à la prière - sont définitivement anéanties par la rencontre
avec l’Eglise (le saint homme de Dieu) et avec la foi dans une démarche de
partage et d’abandon.
Il reste encore une huile suprême à
évoquer dans ce très rapide inventaire, simple effleurement de la richesse
biblique, c’est celle qui fait du Seigneur Jésus le Christ, l’Oint du Très
haut. L’onction reçue par Saul, puis par David et tant d’autres princes n’est
qu’une préfiguration de celle, définitive, que reçut l’Envoyé de Dieu en
accomplissement de la promesse de relever l’humanité captive du péché. Le mot
Christ, devenu si commun, si dévirtualisé à force d’être prononcé pas toujours
avec respect, ne signifie pas autre chose. Le Christ est l’Oint, celui qui a
reçu l’Onction définitive, celle qui sera communiquée à ceux qui croiront en
Lui. Car l’Huile par nature se répand, se donne, s’écoule, elle n’a pas
vocation à être stockée ni arrêtée dans sa course. Il en va ainsi de tous les
privilèges que nous regardons parfois avec suspicion, en dignes héritiers d’un
Adam devenu méfiant et calculateur à l’instigation du serpent dans le Jardin du
Paradis.
Non, Dieu ne s’est pas réservé
l’exclusivité du Bien et du Beau. L’acte même de la Création est une volonté de
se donner et de rencontrer la créature sur son terrain, par l’amour, afin de la
combler.
Non, Dieu ne se réserve pas le meilleur
pour priver ses enfants de la connaissance ou de la liberté. Il a créé et mis
dans nos cœurs ce à quoi nous aspirons. La Croix est la réponse définitive d’un
Dieu attentif, qui se donne Lui Même en complète solidarité avec les plus
faibles, les plus malades, les plus méprisés et avilis. Venu marcher sur notre
terre, il a pris la place la plus humble, la plus méprisée, la plus rebutante.
Qui irait de gaieté de cœur naître dans une étable un soir d’hiver au milieu
des excréments d’animaux ? Qui accepterait de se laisser percer les mains et
les pieds et de mourir sous la torture pour racheter au prix de toutes ses
larmes et de tout son sang l’humanité enchaînée par l’ennemi de nos âmes ? Et
ceci que pour ne parler que de son arrivée et de son départ !
Jésus le Christ, l’Oint du Seigneur
s’est fait salut en acceptant d'être broyé, trituré même sur le moulin de la
croix comme le sont les olives. Sa mort ignominieuse a fait de lui au plan
symbolique l’huile inépuisable qui se communique et resplendit sur le front des
rachetés, pour les introduire dans la vie fraternelle définitive, pour les
combler en abondance, pour leur donner le nom qui sauve, pour en faire des
princes. Marie sa mère, présente à la Crèche et à la Croix est intimement
associée à cette œuvre de salut.
C’est elle qui a donné le jour à la
Lumière, elle, la seule vierge sage, qui a rempli la lampe de l’humanité, qui a
conçu le seul Culte parfait par son Fiat, écho respectueux et puissant du Fiat Lux des origines. C’est elle, mère attentive et
généreuse, qui a reçu de Dieu l’huile qui redonne la vie à son fils
(l’humanité) sur le point de mourir de faim. A Garges sur une icône, et partout
dans le monde, elle ne cesse de la partager avec nous pour que nous soyons une
communauté fraternelle en route pour l’éternité, pour que nous soyons rétablis
dans notre vraie dimension de fils de Dieu.
Cette huile fait de nous des princes, laissons-la
couler sur nos cœurs.
A la place de tes pères se lèveront
tes fils ; sur toute la terre tu feras d'eux des princes.
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