samedi 8 août 2009

Ce n’était qu’un feu de ronces


Quand je lis dans le livres des Psaumes “toutes les nations m’avaient encerclé” Ps 118:10 ou “elles m’entouraient comme des guêpes” je me représente bien la scène Seigneur
Je vois ces guêpes tourbillonnantes, je me souviens d’avoir déjà senti la menace qu’elles représentent.
Les guêpes et les frelons peuvent attaquer, et causer bien des douleurs.
Quand on s’approche d’une ruche il arrive que les abeilles se sentent menacées et se mettent à vrombir. La réaction normale est la fuite bien sûr, même s’il est avéré qu’elles n’attaquent délibérément qu’au cas où elles se sentiraient agressées.
Ces “ nations”, ces guêpes sont nos menus et grands soucis.
On en a une peur bleue.

Manque d’argent
Manque d’air
Manque de santé
Manque d’amour
Manque de considération
Manque de …
Tout cela fait peur et paralyse.
Alors surgit l’angoisse. Qui s’en va de gaieté de cœur au-devant de semblables désagréments ?
Heureusement ta Parole analyse la vraie nature du problème : “Ce n’était qu’un feu de ronces” !
Alors Seigneur il faut bien que je précise une chose, les ronces, surtout au mois d’août, moi j’aime ça. J’aime le spectacle des petites baies rouges et noires, j’aime leur parfum. Enfant, et même plus tard, j’ai cueilli dans l’enthousiasme des mûres pour en faire des confitures.
Et je sais que dans la moelle des tiges de ronces pondent les osmies, gentilles abeilles solitaires qui pollinisent les vergers.
Mais il faut bien reconnaître que les ronces sont pour le jardinier une source d’ennuis et que le temps de l’enfance est révolu. Il y a mieux à faire pour nourrir sa famille que d’aller cueillir des mûres !
Alors, nos soucis un feu de ronce ? Oui, si on s'en approche trop. Non seulement ça brûle mais si on y met la main, on peut se ramasser une écharde ou un brandon, double douleur.
C’est au fait un petit incendie spectaculaire. Ça crépite et ça monte haut, mais ça ne dure pas. Pas la peine d’appeler les pompiers. En réalité il est salutaire : ce feu nous débarrasse de tas d’épines encombrantes et prépare la terre pour une autre plantation, certainement plus utile.

Ce même Psaume donne une solution :
“Au Nom du Seigneur je les détruis”.
Mes problèmes d’argent - au nom du Seigneur je les détruis !
- Je répète : “le Seigneur est mon Berger, je ne manque de rien”. J’ouvre les yeux et regarde ce dont je manque. Est-ce certain ? je sais que Tu y pourvoiras. N’est-ce qu'un mirage qui s’estompe ? Tu m'en guériras Seigneur, grâce à Ton nom, Jésus, comme un Baume précieux.
Mon manque d’amour, cette peur d’être seul ?
Au nom du Seigneur je les détruis. Je redis " Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
Il est pour moi le salut "
Mes soucis ?
Je les regarde en face, mais ne les laisse pas envahir mon âme, et je reste en Ta présence, sachant que Tu es avec moi.
Tu connais mes besoins et tu y pourvois selon la richesse de Ta grâce.
Voilà Seigneur ce que j’ai à te dire ce jour
Avec mon action de grâce.
Tant de fois Tu es venu à mon secours quand des portes se fermaient que je croyais essentielles.
Et Toi, tu en ouvrais d’autres dont j’ignorais jusqu’à l’existence.
Tu as parfois pris la forme d'un ou d'une amie.
Je n’ai jamais manqué de rien avec Toi et Ta providence, mystérieuse et douce, m’a toujours, comme dit le psaume de Ton poète inspiré "mis au large" ;
C’est à dire qu'elle a desserré l’étreinte de l’angoisse qui noue la gorge.
Ta parole est vraie, elle me concerne aujourd’hui comme hier
Et je trouve beaucoup de bonheur à répéter avec ton poète
« Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes :
Le bras du Seigneur est fort,
le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »

***
Matthieu 6,25-34
"Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. Regardez les oiseaux…, observez les lys des champs…, votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Cherchez d’abord le Royaume et la Justice de Dieu…"

Cantique des Cantiques 1,3
Ton nom est comme un baume qui se répand ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.
PSAUME 117, 1-10
1 Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! *
Éternel est son amour !

2 Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
3 Que le dise la maison d'Aaron :
Éternel est son amour !


4 Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !

5 Dans mon angoisse j'ai crié vers le Seigneur,
et lui m'a exaucé, mis au large.
6 Le Seigneur est pour moi, je ne crains pas ;
que pourrait un homme contre moi ?
7 Le Seigneur est avec moi pour me défendre,
et moi, je braverai mes ennemis.

8 Mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
9 mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !

10 Toutes les nations m'ont encerclé :
au nom du Seigneur, je les détruis !
11 Elles m'ont cerné, encerclé :
au nom du Seigneur, je les détruis !
12 Elles m'ont cerné comme des guêpes :
(– ce n'était qu'un feu de ronces –)
au nom du Seigneur, je les détruis !

1 commentaire:

  1. Je t'aime bien paysan !!! et apiculteur au passage. Très convaincant ton billet, on y croise le bon sens et la foi qui font ici un ménage très équilibré ! Quant aux ronces, celles des bords de champ et des fossés, cela se faisait beaucoup autrefois d'y mettre le feu pour les détruire... les méthodes paysannes ont changé, à moins que les paysans n'aient disparu ! penses-y nous vivons dans un monde d'urbains, vaguement écologisés !!

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