mardi 4 août 2009

Pater, Ave

la Théotokos

Pater, Ave

Dans la foulée de mon dernier saut à Fatima samedi, lieu où la Sainte Vierge a demandé expressément la récitation quotidienne du chapelet comme étant un élément important de son dispositif pour obtenir le salut pour le monde, j’ai vu germer une de ces menues pensées qui ne ressemblent à rien au début et puis finissent par s’imposer, comme une sorte d’évidence.
Alors je la partage, en toute simplicité, car ce n'est rien de plus qu’une de mes bribes de prière.
Dans l’assemblage de ces petites fleurs qui constituent le rosaire la prière du “Notre Père” précède celle du “Je vous salue”. Marie nous accompagne ainsi dans cette démarche d’abandon filial qui consiste à égrener cette dévotion antique. Or, lorsque l’on prie en disant “ mais délivre nous du mal” l’enchaînement montre que la réponse du Père c’est Marie : “je vous salue Marie”. C’est elle qui nous délivre du mal, selon qu’il est écrit dans la Genèse que Dieu s’adressa au serpent et lui annonça qu’une femme lui écraserait la tête.
Ainsi la réponse de Dieu n’est pas une théophanie aveuglante, une sorte de préfiguration de l’Harmaguédon qui terrasserait une à une les mille têtes de l’hydre, mais c’est le sourire, et la force de Marie, la Théotokos, la toute sainte. La prière est alors exaucée : Marie agit.

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Genèse 3:15
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.

Apocalypse 16 : 16
Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon.

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