mercredi 8 juillet 2009

Il s'étonnait de leur manque de foi



De la messe de dimanche dernier à Puentenansa :
N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques...?
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle...
Il s'étonnait de leur manque de foi (Marc 6, 3.5.6).

Seigneur Tu t’étonnes de notre manque de foi, devant l’ouvrage de Tes mains, jamais interrompu depuis l’origine,
Devant la splendeur de la création où chaque jour nous découvrons de nouveaux – et stupéfiants prodiges,
Et surtout devant la perfection de la rédemption, qui assurément T’a coûté bien plus
Toi quoi crées les univers en 7 jours Tu as mis 33 ans pour Te faire homme, marcher sur nos chemins et nous racheter au prix de tout Ton sang et de toutes Tes larmes.
Etonnant manque de foi, je suis douloureusement surpris aussi devant le mien
Moi qui ne Te reconnais pas dans ma vie et qui choisis les circonstances où Tu es, et celles où Tu n’es pas;
Comme si j’étais indépendant de Toi, alors que je reçois du Dieu vivant le moindre battement de mon cœur
Et que le souffle de ma bouche vient de celui que tu as donné à Adam, souffle que Tu n’as jamais cessé de donner à chaque homme, à chaque femme, à chaque enfant.
Etonnant ce manque de foi de nos cœurs qui ne reconnaissent pas les battements du Tien, les battements du coeur de leur Père.
Si Abraham n’avait pas reconnu ta voix, si Moïse s’était enfui alors que tu l’appelais dans le buisson ardent il manquerait les plus belles pages de l’histoire du Salut.
Et pourtant, ce salut qu’il nous faut saisir car il vient de Toi, nous ne le voulons pas !
Nous voulons de l’argent, des biens et une espérance de vie convenable, mais pas de Toi !
Pas de Dieu !
Et Tu t’étonnes – Quoi ? Est-ce si difficile de se laisser aimer?
Toi qui es l’amour peux tu comprendre cette indifférence envers la tendresse de Dieu que tu n’avais sans doute pas envisagée lors de la création ?
Oh ! qu’il est difficile à l’eau de s’enflammer!
Or nous sommes mouillés, trempés et détrempés par un déluge de désirs contradictoires
(il nous faut tout, et rien ne suffit. Ni l’amour des autres ni la santé ni l’abondance de bien ne laissent en paix notre cœur rongé par la convoitise, alors que Toi seul nous remplit.)
Alors ma prière, mon lambeau ce jour Seigneur est que tu fasses de nos humidités un feu vif ...
Comme tu le fis jadis pour Elie au Mont Carmel
Consume notre pauvre présence devant Toi par le feu de Ton amour, même si elle est baignée de nos larmes et de nos sueurs et de nos obstinations.
Accorde-nous d’être étonnés de Toi, émerveillés en permanence par la Certitude de ta compagnie
Et que Ta seule surprise soit de voir combien nous T’aimons alors que nous sommes si petits devant Ta face !

1 commentaire:

  1. Cela sent le retour aux sources et le besoin de s'abandonner... Je te souhaite de belles et bonnes vacances mon Fred
    Et bien sûr que nous sommes insatiables et imparfaits... mais susceptibles parfois, de devenir sages !

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