De la messe de dimanche dernier à
Puentenansa :
N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques...?
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle...
Il s'étonnait de leur manque de foi (Marc 6, 3.5.6).
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle...
Il s'étonnait de leur manque de foi (Marc 6, 3.5.6).
Seigneur
Tu t’étonnes de notre manque de foi, devant l’ouvrage de Tes mains, jamais
interrompu depuis l’origine,
Devant
la splendeur de la création où chaque jour nous découvrons de nouveaux – et
stupéfiants prodiges,
Et
surtout devant la perfection de la rédemption, qui assurément T’a coûté bien
plus
Toi
quoi crées les univers en 7 jours Tu as mis 33 ans pour Te faire homme, marcher
sur nos chemins et nous racheter au prix de tout Ton sang et de toutes Tes
larmes.
Etonnant
manque de foi, je suis douloureusement surpris aussi devant le mien
Moi
qui ne Te reconnais pas dans ma vie et qui choisis les circonstances où Tu es,
et celles où Tu n’es pas;
Comme
si j’étais indépendant de Toi, alors que je reçois du Dieu vivant le moindre
battement de mon cœur
Et
que le souffle de ma bouche vient de celui que tu as donné à Adam, souffle que
Tu n’as jamais cessé de donner à chaque homme, à chaque femme, à chaque enfant.
Etonnant
ce manque de foi de nos cœurs qui ne reconnaissent pas les battements du Tien,
les battements du coeur de leur Père.
Si
Abraham n’avait pas reconnu ta voix, si Moïse s’était enfui alors que tu
l’appelais dans le buisson ardent il manquerait les plus belles pages de
l’histoire du Salut.
Et
pourtant, ce salut qu’il nous faut saisir car il vient de Toi, nous ne le
voulons pas !
Nous
voulons de l’argent, des biens et une espérance de vie convenable, mais pas de
Toi !
Pas
de Dieu !
Et
Tu t’étonnes – Quoi ? Est-ce si difficile de se laisser aimer?
Toi
qui es l’amour peux tu comprendre cette indifférence envers la tendresse de
Dieu que tu n’avais sans doute pas envisagée lors de la création ?
Oh
! qu’il est difficile à l’eau de s’enflammer!
Or
nous sommes mouillés, trempés et détrempés par un déluge de désirs
contradictoires
(il
nous faut tout, et rien ne suffit. Ni l’amour des autres ni la santé ni
l’abondance de bien ne laissent en paix notre cœur rongé par la convoitise,
alors que Toi seul nous remplit.)
Alors
ma prière, mon lambeau ce jour Seigneur est que tu fasses de nos humidités un
feu vif ...
Consume
notre pauvre présence devant Toi par le feu de Ton amour, même si elle est
baignée de nos larmes et de nos sueurs et de nos obstinations.
Accorde-nous
d’être étonnés de Toi, émerveillés en permanence par la Certitude de ta
compagnie
Et
que Ta seule surprise soit de voir combien nous T’aimons alors que nous sommes
si petits devant Ta face !
Cela sent le retour aux sources et le besoin de s'abandonner... Je te souhaite de belles et bonnes vacances mon Fred
RépondreSupprimerEt bien sûr que nous sommes insatiables et imparfaits... mais susceptibles parfois, de devenir sages !