dimanche 1 novembre 2009

Chic c’est novembre.

C'est Ta croix qui nous sauve, Seigneur, béni sois-Tu
J+M
Un mois avec les âmes.
Chic c’est novembre. Un mois qui commence bien, avec la fête de tous les saints pour laquelle la liturgie de ce dimanche a revêtu le célébrant de beaux habits blancs, qui rappellent la couleur des vêtements des invités aux noces de l’agneau.
D’ailleurs cette affaire de beaux habits blancs sera le fil rouge si j’ose dire de ce mois qui est traditionnellement consacré aux âmes du purgatoire, dans la foulée du jour des défunts (le 2).
Voici l’affaire. Le Ciel est ouvert à tous, il est bien entendu que ce lieu saint n’a pas de portes, comme le dit Sainte Catherine de Gênes qui a eu le privilège non seulement d’y entrer de son vivant, mais encore de pouvoir en revenir et nous le raconter. Pas de portes, certes, mais des invités bien vêtus et surtout un Maître de maison éblouissant de sainteté, de beauté, de bonté, qui inspire à l’âme les désirs les plus doux : elles ont été crées par Lui et Pour lui.
Or, lors de leur atterrissage, une fois accomplies les démarches et formalités, que se passe-il lorsqu’une de ces âmes n’est pas trouvée dans l´état d’élégance et de propreté que requièrent un tel séjour ?
Là aussi, là encore, la Miséricorde divine a tout prévu, et il existe un lieu où les âmes vont de leur propre chef chercher cet éclat qui leur fait défaut. Elles y resteront jusqu’à ce qu’elles aient payé le dernier centime de leurs frais de nettoyage, ce qui peut prendre un certain temps. Ce qui est dommage c’est que, pressées d’entrer dans l’Eternité, ce temps leur semble bien long, surtout qu’elles le consacrent à un douloureux décapage.
La bonne nouvelle de toute cette affaire c’est qu’entre les Eglises (on s’en doutait) règne une certaine solidarité.
De même que celle du Ciel intercède et porte secours à celle de la Terre, l’Eglise de la Terre (c'est-à-dire nous) peut aider celle qui souffre au Purgatoire (à la Blanchisserie du Ciel).
Il est bien évident que nous n’allons pas limiter cette solidarité au seul mois de novembre, mais nous pouvons nous servir de ce pense-bête liturgique pour accélérer l’entrée dans le grand monde des invitées restées dans la buanderie. Dans cette démarche de solidarité tout est bon : la messe, les prières, les aumônes.
On va essayer d’être présent sur tous ces fronts tous les jours de ce mois, gardant à l’esprit la belle formule attribuée à la B. Marguerite Marie de la Visitation « jamais l’ingratitude n’est entrée dans le Ciel »
Idée solidaire 1 : Faire dire des messes pour les âmes à un prêtre d’un pays où la foi catholique n’est pas libre, ou encore à un missionnaire grâce aux bons offices de l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse), ce qui permet de faire d’une pierre 2 coups
Lecture intéressante pour approfondir (avec imprimatur) : l’ouvrage du Père Abbé François-Xavier Schouppe,s.j. (1823-1904)
Le Dogme du Purgatoire illustré par des Faits et des Révélations Particulières
(Qu’on peut lire en ligne)
Les armes du combat :

Mt 25,35-36 :
Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli,nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir.

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